« Showgirls » à 20 ans : ce n'est pas de la satire ; C'est la vieille école, le misanthrope Paul Verhoeven

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« Showgirls » est le grand film à succès américain qui reproduit le mieux un certain nombre de thèmes, de bizarreries et l'approche de narration conflictuelle que Verhoeven privilégiait dans ses films néerlandais. Qu'il réussisse ou échoue, c'est un film personnel.

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'Comme tout Paul Verhoeven film, Showgirls est très désagréable. Il s'agit de survivre dans un monde peuplé de connards, et c'est sa philosophie... Il aime les clichés, et il y a un côté bande dessinée chez Verhoeven, très proche de Roy Lichtenstein.' ~ Jacques Rivette , réalisateur de 'La Belle Noiseuse' et 'Céline et Julie Go Boating'.

La réputation de Paul Verhoeven Showgirls a glissé de haut en bas sur un poteau graissé au cours des 20 dernières années. Même si Showgirls est le film NC-17 le plus rentable de tous les temps - à un peu plus de 20 millions de dollars - c'était en fait une bombe au box-office en raison des dépenses du studio (budget de 45 millions de dollars) et des attentes beaucoup plus grandes du succès de la précédente collaboration smash remplie de sexe entre scénariste Joe Eszterhas et Verhoeven, Instinct primaire .


En plus des bombardements, il a également été massivement ridiculisé. Il a reçu le plus de nominations Razzie pour divers prix des pires de l'année (une distinction qu'il détient toujours), et a également « remporté » le prix du pire film de la décennie. Supervision supplémentaire du studio sur les futures productions hollywoodiennes de Verhoeven, qui, en tant que réalisateur de deux des films de science-fiction les plus subversifs et pour adultes de tous les temps, RoboCop et Rappel total - n'avait jamais eu aucun de ses excès maîtrisé avant de forcer la main du maître néerlandais et il a décidé de ne plus jamais travailler à Hollywood. Son étoile, Elizabeth Berkley n'a jamais reçu plus qu'un autre morceau ici et là (bien qu'elle ait écrit un best-seller livre d'auto-assistance , Demandez à Élisabeth ). Eszterhas, qui était capable de vendre des idées de scripts pour des millions de dollars avant même de les écrire, avait presque tous les scripts qu'il avait écrits en redressement (mais il a dû garder 26 millions de dollars ).

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Plus tôt cet été, Berkley a assisté à une projection au Hollywood Forever Cemetery, et remercié la foule massive qui avait mémorisé chaque ligne et adopté l'opus de Vegas comme favori. C'est [un] moment magique en boucle', a-t-elle déclaré à la foule, '[parce que] en fait, je [n'ai jamais] fait l'expérience de la douceur d'une projection avec une foule qui l'a adopté, a-t-elle déclaré. Lorsque Showgirls créé, il a été immédiatement ridiculisé; la légende dit même que l'acteur Kyle MacLachlan , prétendument, s'est enfui de la projection en s'exclamant : « Je pensais que nous faisions un film d'art ! Mais dans les années 2000, il était devenu l'un des plus grands succès de la vidéo domestique de MGM et, en plus des connaisseurs de chair, Showgirls a trouvé un nouveau public : le spectateur ironique qui pouvait hurler devant tous les plateaux de frites qui poussaient, haletaient et explosaient.

Une fois que Showgirls a atteint une seconde vie en tant que film culte le mieux apprécié du public, des réévaluations critiques ont commencé. En tête de ligne pour étiqueter Showgirls une satire calculée et significative étaient certains des critiques de cinéma les plus respectés d'Amérique - Jonathan Rosenbaum du Lecteur de Chicago , J. Hoberman de Voix du village , et un panel de dévots est apparu dans Film Trimestriel -et les administrateurs, y compris Jim Jarmusch et Quentin Tarantino qui ont tous deux vanté ses qualités de grindhouse, qui sont nombreuses : switchblades, strip-teaseuses scrappy et orgueilleuses, scélérats d'affaires et viols perpétrés par une célébrité intouchable.


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Mais est Showgirls vraiment digne d'éloges? Ou est-ce que les critiques se donnent trop de peine pour rendre un service supplémentaire à Verhoeven, dont les films hollywoodiens extrêmement violents et satiriques ont repoussé les limites du blockbuster d'une manière que personne n'ose essayer aujourd'hui ? Leur bravoure leur manque-t-elle dans la sphère R-rated à gros budget? En tant que véritable amoureux de toute la carrière de Verhoeven, je ne suis pas ici pour affirmer que Showgirls est un bon film, parce que je ne pense pas qu'il le soit. C'est audacieux, cependant, et une entrée profondément intéressante - et appropriée - dans le générique du réalisateur.

Si vous ne connaissez que les films de science-fiction américains bouleversants et redéfinissant le genre de Verhoeven (y compris ceux mentionnés précédemment, ainsi que ses deux derniers, patrouilleurs de l'espace et homme creux ), Showgirls pourrait se sentir comme un orphelin dans ses crédits. Son inventif, et l'Amérique (Fuck Yeah!)-nervures dans son SUX 6000 publicité SUV gourmande en essence à RoboCop , et ' Voulez-vous en savoir plus ?' vidéos dans patrouilleurs de l'espace sont la raison pour laquelle de nombreux critiques recherchent la satire dans Showgirls . Mais si vous regardez les films néerlandais antérieurs de Verhoeven, qui sont moins satiriques, plus cycliques, plus littéraux et mettent en évidence la peur d'une potentielle impuissance sexuelle, vous découvrirez beaucoup, beaucoup plus de similitudes avec son approche narrative de Showgirls .

Dans un sens, Showgirls est le plus hollandais de ses films américains. Il n'a pas peur de la nudité occasionnelle et, comme le souligne la citation d'introduction de Rivette, il représente le mieux la vision du monde de Verhoeven : le monde est plein de connards et peu de gens sont prêts à donner un coup de main. Avec Showgirls , Verhoeven se penche sur le rêve américain (et particulièrement sur l'auto-fabrication d'Hollywood à travers des films simples comme Une star est née ).


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La raison pour laquelle je n'appellerais pas Showgirls la satire est parce que je ne pense pas que Verhoeven pense que le rêve américain est une erreur. Nomi Malone (Berkley) peut rencontrer beaucoup de connards qui l'utilisent et la maltraitent à Vegas, mais l'Amérique est si grande qu'elle peut toujours reprendre et réessayer ailleurs. Verhoeven s'assure que nous en sommes conscients en montrant l'auto-stop à Nomi pour son premier trajet, à 342 milles de Las Vegas, et se termine par son auto-stop (vraisemblablement) à Los Angeles, à 280 milles de là. Lorsque son employeur, Zach Carey (MacLachlan) découvre sa véritable identité et les accusations de sollicitation qu'elle fuit, il est révélé qu'elle se déplace dans l'Ouest, d'Oakland à San Jose à Denver et à Cheyenne, Wyoming. Son temps à Vegas passe ainsi d'une prostituée (hors écran), à une strip-teaseuse Cheetah, à une showgirl Stardust Casino & Hotel, à un panneau d'affichage alors qu'elle quitte la ville.

Cela ressemble à une histoire de chiffons à la richesse? Verhoeven frappe chaque montée de l'échelle dans le script d'Eszterhas avec un échelon perdu immédiatement, généralement par une conversation séparée ou un ordre menaçant entrant de l'extérieur du cadre initial.

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Lorsque Nomi gagne à son premier coup sur une machine à sous de Vegas, elle l'augmente immédiatement en dollars d'argent et perd tout, ignorant jusqu'à ce qu'il soit trop tard qu'elle a également perdu ses bagages parce qu'elle faisait confiance à l'homme qui l'a conduite là-bas. Après la vedette Stardust ( Gina Gershon ) assiste à une danse privée acrobatique Nomi au Cheetah's, on lui a donné une heure et un lieu pour se présenter à une audition pour une ouverture dans le spectacle 'Goddess'. Avant même qu'elle puisse profiter de ce moment où l'on lui offre un nouvel avion dans la vie, elle est instantanément approchée par un homme avec un rouget et une bouteille de bière qui la montre du doigt et dit : « Je veux voir ton cul.

Quand Nomi remporte un rôle dans le spectacle, elle va faire la fête avec James ( Glenn Plummer ) qui a écrit un spectacle de danse pour elle, pour le trouver au lit avec une autre femme à qui il a également promis le rôle. Lorsqu'elle s'approche de la scène pour sa première performance en direct, le glamour est immédiatement réduit car 'il reste de la merde de singe' - et un machiniste a besoin d'elle pour glacer ses mamelons parce qu'ils ne sont pas assez dressés pour les personnes au premier rang. Lorsqu'elle confronte Zack au sujet d'une exigence commerciale inconvenante de coucher avec un grand joueur d'hôtel lors d'un salon nautique, l'homme est réprimandé devant elle, mais est ensuite écarté de toute responsabilité immédiatement après le départ de Nomi satisfait.


Chaque cas de réussite personnelle de Nomi dans sa carrière et sa personnalité dans Showgirls est soit immédiatement amoindrie par un connard - soit elle-même devient un connard - et les autres en souffrent. Après avoir poussé Cristal dans les escaliers à la suite d'une brève bagarre sur scène, elle se voit offrir le rôle principal dans la série. Mais la nouvelle célébrité de Nomi ne dure pas longtemps ; elle démissionne après son meilleur ami ( Gina Ravera ) est victime d'un viol collectif lors d'une after party.

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Verhoeven a commencé sa carrière américaine en explorant l'ultra-violence, mais il a toujours été plus intéressé par le sexe parce que, 'Il y a une peur du sexe dans les films, comme si le sexe saperait la moralité', note-t-il dans un Showgirls featurette. Et en Amérique, nous acceptons davantage la violence. Instinct primaire a été le premier film américain qui a commencé son exploration de la curiosité sexuelle interdite des Américains, mais il avait toujours une violence extrême – abandonnant un accent de pic à glace dans un mouvement descendant vers l'euphémisme français qui appelle un orgasme « petite mort » – alors qu'une femme commet un série de meurtres à mi-coït. Mais Showgirls était le défilé des organes génitaux qu'il était autorisé à faire en Amérique. Il l'a mis sur une scène de volcan aux couleurs pastel. Et ça a éclaté.

Ce qui nous amène à la citation Rivette en haut. Le réalisateur français pictural appels Showgirls Le 'meilleur film américain et le plus personnel de Verhoeven'. Si la déclaration de Rivette est correcte et que la plus longue carrière globale de Verhoeven consiste à naviguer dans un champ de mines de crétins, alors Showgirls s'intègre plus confortablement dans cette arène que la satire directe. Et il y a beaucoup de parallèles dans ses films néerlandais. Plus vous regardez de près la filmographie de l'auteur Showgirls se sent comme l'un des premiers films qu'il aurait fait en Amérique - s'il ne l'était pas ' pervertir ' le système hollywoodien de façon révolutionnaire.

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Au niveau de l'histoire, de nombreux éléments qui semblaient bizarres ou faisaient grincer des dents les gens Showgirls étaient présents dans son film de 1980, éclaboussures , qui a été présenté comme le Fièvre du samedi soir . Il suit trois jeunes hommes, ( Hans von Tongeren, Toon Agterberg , et Maarten Spanjer ) et une friteuse de croquettes avisée, Fientje ( Renée Soutendijk ) qui essaient d'utiliser le monde des courses de motos tout-terrain amateur pour échapper à leur ville natale.

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Vous voulez quelques parallèles ? Voici une liste de blanchisserie: les deux films montrent un homme vérifiant si une femme a bien ses règles après avoir déclaré: 'J'ai mes règles'. Et après avoir eu le bout des doigts rouges, chaque homme n'a pas l'air mortifié par le sang naturel et cyclique du corps, mais déçu de ne pas s'envoyer en l'air. À l'essai du nouveau spot de showgirl à Showgirls , un producteur ( Alain Rachin ) parcourt la file d'interprètes et les réprimande pour les parties du corps qui manquent de perfection, bien qu'il donne des conseils sur ce qu'ils ont besoin de réparer avant de revenir sur scène ; dans éclaboussures une jolie jeune femme qui vient à la station-service du gars a les balles de tennis qu'elle avait placées dans son soutien-gorge, retirées et on lui dit de ramener sa sœur aînée. Les condiments (en particulier le ketchup All-American) volent lorsque Nomi ne veut pas répondre à une question sur son passé de sollicitation; dans éclaboussures , une jeune femme place un petit bidon de moutarde entre ses jambes pour faire honte publiquement à l'un des garçons qui pense qu'elle est « facile » et y place immédiatement ses doigts après lui avoir offert un verre.

En parallèle direct, il y a le fameux échange en Showgirls où Cristal, la star, et Nomi, la star en attente, se lient sur les marques de nourriture pour chiens qu'ils préféraient manger quand ils étaient au plus bas (ils adoraient tous les deux Doggy Chow). Dans éclaboussures , Fientje se débarrasse d'un ticket d'infraction de zonage - et d'un contrat Honda pour l'un des garçons - et tente désespérément de se retirer du commerce de frites. Pour réduire les coûts, il a révélé qu'elle utilisait de la nourriture pour chiens pour remplir les krokets. 'Ma tante en mange depuis 10 ans en Amérique', dit-elle. « Elle est en très bonne santé. Enfin, il y a un surprenant viol collectif au troisième acte dans les deux films.

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Image 'Spitters' via Samuel Goldwyn Films

Mis à part certaines de ces discussions d'époque, les accessoires de condiments et les parallèles d'histoires dans éclaboussures , ce qui ressort dans la plupart des premiers travaux de Verhoeven qui se traduit par Showgirls est que chacun de ses personnages principaux, bien qu'entouré de connards, qui menacent ou entravent constamment leur mobilité ascendante, n'obtiennent leurs plus grandes pauses qu'en devenant également un connard. Nomi pousse Cristal dans les escaliers et devient alors la 'déesse' de Stardust. Tous les jeunes hommes de éclaboussures manquent de loyauté, car ils tentent tous de coucher avec Fientje, même après qu'elle se soit engagée avec Rein (Von Tongeren), qui fait partie de leur meute. Au sommet du désespoir, l'un d'eux devient le pire personnage du film et commence à voler des prostitués après qu'ils aient été payés pour un acte dans les zones de construction du métro. Ce changement rapide de caractère sans remords pour des actes horribles est similaire à la poussée soudaine de Nomi. Verhoeven ne se vautre sur aucun choix, ni n'essaie de donner une leçon, il comprend simplement que les gens désespérés font des choses désespérées et qu'ils n'ont qu'à se justifier eux-mêmes - il n'a pas à le justifier au public.


Mais il n'y a pas que ces deux films, la plupart des premiers travaux de Verhoeven suivent des personnages qui font soudainement et sans vergogne des choses non héroïques pour aller de l'avant. Soldat d'Orange s'ouvre sur des initiations humiliantes de soldats immédiatement après avoir présenté le héros pimpant ( Rutger Hauer ); de même, dans turc Plaisir , la méthode d'un artiste (Hauer encore) qui fait appel au monde de l'art local pour ses sculptures de la forme féminine, se révèle être un séducteur/violeur en série insensible qui « baise mieux que Dieu » et a des fantasmes meurtriers. Verhoeven le repositionne alors, sans vergogne, comme le héros d'une histoire d'amour qui a mal tourné. Semblable à Nomi, il n'y a aucune leçon à tirer de son mauvais comportement, juste un pivot d'histoire pour révéler un personnage imparfait.

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La piété perçue (ou désirée) de ses manœuvres sexuelles est un autre fil conducteur des films néerlandais de Verhoeven pour Showgirls . James dit à Nomi qu'elle a le potentiel pour être une bonne danseuse, mais elle est trop raide et en colère sur la piste de danse, agitant ses membres. Son conseil? 'Danse comme quand tu baises.' Lorsque nous voyons Nomi avoir des relations sexuelles - dans une scène de piscine ridicule avec Zach - nous voyons qu'elle faisait peut-être ça depuis le début; elle se jette sur le dos dans l'eau avec une férocité tourbillonnante. La scène de sexe éclaboussante est l'une des scènes les plus décriées d'un film très décrié et l'une des scènes les plus applaudies d'un film culte ironiquement acclamé.

Encore une fois, je ne pense pas que la scène de sexe soit une satire des scènes de sexe hollywoodiennes exagérées. Les personnages de Verhoeven veulent toujours être définis comme les meilleurs laïcs imaginables, et c'est peut-être Nomi qui compense trop le cadre vaste et luxuriant, mais toujours bon marché et miteux : une piscine privée entourée de fausses lumières de palmier.

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La sexualité est un sport olympique dans les films de Verhoeven. Et Nomi est dans la même extrémité peu profonde que de nombreux autres personnages de Verhoeven se trouvent également.

Dans éclaboussures , lorsque deux des garçons ne peuvent pas avoir de relations sexuelles avec leur partenaire - l'un à cause des menstruations de leur partenaire, l'autre incapable d'avoir une érection parce qu'il a trop bu - ils veulent que leur ami entende quand même leurs prouesses sexuelles, et ainsi chacun demandez à la fille avec qui ils sont de simuler un orgasme avec eux pour se faire entendre des deux côtés du mur. Dans Délice turc , j'ai déjà mentionné que l'artiste de Hauer se décrit comme un don pour le sexe, mais son sexe semble frénétique et insatisfait. Il n'y a pas de joie dans son sexe, mais une poussée pour être « meilleur que Dieu ». Dans le chef-d'œuvre hollandais de Verhoeven, Le 4ème homme , un romancier ( Jeroen Krabbe ) a une rencontre avec une femme séduisante (Soutendijk, encore) qui lui fait atteindre un orgasme en quelques secondes, puis, manquant maintenant de fierté sexuelle dans la virilité de sa performance, il commence à faire des cauchemars de castration.

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« C'est toujours difficile si vous êtes un réalisateur européen et que votre langue maternelle n'est pas l'anglais de savoir exactement quelles sont les nuances de la langue américaine. Même après 50, 60 ans, vous êtes fondamentalement un peu retardé là-bas. ~ Verhoeven, dans une featurette de Starship Troopers.

Alors si toutes ces similitudes avec les grands films néerlandais de Verhoeven sont présentes dans Showgirls , pourquoi at-il atterri avec un bruit sourd (puis rebondir) ? Le script d'Eszterhas est, selon votre position, soit ridiculement mauvais, soit tellement mauvais que c'est bon. 'La vie craint. La merde arrive. Où trouves-tu ce truc ? Vous n'avez plus de t-shirts ? » James demande à Nomi après l'avoir libérée de prison, dans l'un des meilleurs exemples de dialogue simple du film. Verhoeven a manifestement fait confiance à Esztherhas après Instinct primaire . Mais ce film, et tous ses films américains précédents, avaient de plus grandes intrigues et des décors qui ont permis à l'œil vif de Verhoeven d'inventer des POV de caméra intéressants - et, oui, des publicités satiriques et des vidéos d'information - et de mettre de côté toutes les lacunes du dialogue. Showgirls était beaucoup plus contenu. Cela ne pouvait aller aussi loin que le dialogue d'Esztherhas pouvait le mener. Ce qui n'était ni loin ni profond. Cependant, si vous êtes un fier supporteur du film, Rivette offre une excellente idée de comparer les intérêts de Verhoeven à ceux de l'artiste pop. Roy Lichtenstein , qui a créé de grandes pièces de style bande dessinée avec des bulles de dialogue clairsemées pour expliquer rapidement un situation mélodramatique .


La raison pour laquelle Showgirls C'est si étrange parce que Verhoeven dirige avec une assurance visuelle tandis que le script d'Eszterhas bat et grogne. Le résultat n'est pas différent des propres mouvements de danse de Nomi lorsque James la repère pour la première fois : elle a fière allure, elle est consciente d'elle-même et confiante, mais elle bouge aussi trop férocement, et est maladroite et hors du rythme. Vous pourriez apprécier le film avec ironie, vous pourriez le détester, ou même le considérer comme une satire sous-estimée et importante. Showgirls peut être toutes ces choses. Mais Showgirls est également le film à succès américain qui reproduit le mieux un certain nombre de thèmes, de bizarreries et de narrations conflictuelles que Verhoeven privilégiait dans ses films néerlandais.

Si vous envisagez de célébrer Showgirls 20e anniversaire aujourd'hui, pourrait recommander une double fonctionnalité avec éclaboussures ?

Ouais chérie. Je pense que je viens de le faire.