Comment «Joker» crée une voie réussie pour les films DC

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Aimez-le ou détestez-le, la nature autonome du film Todd Phillips pourrait annoncer un avenir radieux pour DC.

Dis ce que tu veux Joker , mais il ne ressemble certainement à rien de ce que Warner Bros.a fait dans son itération actuelle de l'univers DC. Pendant que Batman v Superman: l'aube de la justice est granuleux et Suicide Squad réinvente le personnage Joker dans un, euh, différent façon, aucun de ces films ne se rapproche de la vision spécifique ou, franchement, du courage et de la crasse troublants du réalisateur Todd Phillips Histoire d’origine. Bien sûr, ils ne le pouvaient pas, car ils fonctionnaient selon des paramètres très différents. Alors que WB se concentrait auparavant sur la construction de l'univers étendu DC en tant que franchise pouvant rivaliser avec l'univers cinématographique Marvel, Joker est totalement indifférent aux suites, au canon ou à la connexion cohérente à tout autre film. Et en détournant de la route traditionnelle, Joker finit par tracer un chemin à succès unique sur lequel DC Films peut enfin être seul.

Joker est né d'une idée unique qui est venue juste au bon moment. En 2016, Warner Bros. sortait ce qu'il espérait être son film définissant le «DC Extended Universe»: Batman v Superman: l'aube de la justice . Alors que directeur Zack Snyder Redémarrage de Superman Homme d'acier a servi de ballon de test pour voir si la formule de «redémarrage sérieux» de Batman commence pourrait être traduit par d'autres héros de DC, Batman contre Superman était le premier nouveau film de DC créé avec d'autres films et un univers cohérent à l'esprit. Il a introduit Gal Gadot Wonder Woman, Ben Affleck 'S Batman, et Ezra Miller 'S The Flash tout en plantant des graines d'histoire que Snyder espérait payer dans de futures suites, comme son plan en deux parties Ligue de justice adaptation .

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Image via Warner Bros.

Warner Bros. était tellement optimiste Batman contre Superman qu'ils avaient déjà Snyder diriger le premier Ligue de justice film, avec le tournage de cette équipe de super-héros qui devrait commencer seulement trois semaines après Batman contre Superman a frappé les théâtres. Dans un choc pour le studio, cependant, les critiques et le public ont été surpris par la profonde absence de joie qui a imprégné le premier jumelage en direct à l'écran des deux super-héros les plus populaires de l'histoire. C'était à dessein, remarquez - Snyder recherché pour faire un film sombre et mortel sérieux - mais tous les publics impliqués pensaient que cela provoquerait un contraste avec le brillant et coloré Avengers films aux studios Marvel.

En fin de compte, ils ne l’ont pas fait. Batman contre Superman Le box-office a chuté de près de 70% lors de son deuxième week-end, et le film a fini par sous-performer dans son ensemble (873,6 millions de dollars dans le monde, ce n’est pas à se moquer, mais WB attendait au moins 1 milliard de dollars). Presque immédiatement, le studio a commencé à tenter de réorganiser le tournage sur le point de commencer Ligue de justice et le déjà emballé Suicide Squad , tordant et transformant ces films de super-héros graveleux et ancrés dans les affaires animées de Frankenstein.

Ce contexte est nécessaire car c'est au milieu de cette incertitude chez Warner Bros.que Todd Phillips a abordé le studio pour la première fois. Joker . Son idée? Créez un film d'histoire d'origine singulier et autonome sur le méchant emblématique de DC Comics qui serait plus dans la veine de Conducteur de taxi que Homme de fer . Aucun potentiel de séquelle, aucune connexion à la franchise et une cote R, tous destinés à créer une quantité abondante de liberté créative.

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Image via Warner Bros.

Le studio était naturellement inquiet au début, mais a commencé à se familiariser avec l'idée alors qu'ils se rendaient compte que leur DCEU n'allait pas se lancer aussi bien qu'ils l'auraient espéré. Des noms comme Leonardo DiCaprio et Martin Scorsese étaient liés au film, et un air de prestige entourait le projet tandis que le studio essayait simultanément de «réparer» ses autres films DC qui avaient quitté la station.

Coupé jusqu'en octobre 2019 et Joker a remporté le Lion d'or au Festival du film de Venise et s'est lancé dans le box-office record et le buzz des Oscars pour la star Joaquin Phoenix Performance torturée de. Les réactions au film sont fortes car Phillips a en effet fait une histoire d'origine dérangeante, violente et délibérément provocante pour Le Joker. Les ramifications potentiellement dangereuses de la réalisation d'un film sur un individu triste et malade mental qui prend des mesures violentes pour que les gens le remarquent sont certainement à débattre, et les critiques se sont un peu refroidies depuis Venise. Mais je soutiens que peu importe si tu aimes ou si tu détestes Joker , c’est un pas dans la bonne direction pour DC Films.

La plus grande compétition de DC dans le domaine du long métrage est, bien sûr, Marvel Studios, qui n'avait pas seulement une longueur d'avance avec 2008 Homme de fer , mais a également éliminé ses faux pas tôt et à moindre coût (voici vous regarde L'incroyable Hulk , L'homme de fer 2 , et Thor: Le Monde des Ténèbres ). Mais l'univers cinématographique Marvel est également contraint. Les cinéastes bénéficient d'un degré plus limité de liberté de création, comme en témoignent les différends publics entre réalisateurs comme Joss Whedon , Alan Taylor , et Edgar Wright avec le studio. Cela ne veut pas dire des films intéressants comme Panthère noire et Thor: Ragnarok ne peut pas être fait, mais selon les «règles» du MCU, Marvel ne permettrait jamais, disons, Quentin Tarantino pour entrer et créer un riff unique sur Black Widow. Mais DC pourrait accueillir le Il était une fois ... à Hollywood réalisateur à bras ouverts.

Image via Warner Bros.

En effet, l'implosion publique du DCEU a peut-être été la meilleure chose qui soit arrivée à Warner Bros.Il a fallu quelques années et un Wonder Woman pour que le studio se rende compte que moins ses films étaient «connectés» les uns aux autres, plus la possibilité était grande. Le studio a essayé (et échoué) de sauver Ligue de justice , puis est passé à autre chose, choisissant de se concentrer sur la réalisation d'un film à la fois plutôt que d'essayer de se précipiter vers certains Avengers -style équipe. Des films comme Aquaman et Shazam! laissent toujours la porte ouverte pour que leurs personnages se mêlent à d'autres de l'univers DC, mais ils ne sont pas non plus très préoccupés par l'établissement de ces connexions.

Et puis il y a Joker , ce qui montre que Warner Bros n'a pas peur de laisser un réalisateur avec une vision spécifique et un énorme talent d'acteur entrer et mettre sa propre empreinte sur un personnage célèbre. Le film de Phillips n'essaie pas d'expliquer pourquoi Phoenix joue maintenant Le Joker au lieu de Jared Leto , il n'essaye pas non plus de trouver une porte dérobée dans le DCEU. Il raconte simplement son histoire comme Phillips le souhaitait (pour le meilleur ou pour le pire). Pourrait-il y avoir une suite? Peut-être. Mais contrairement à presque tous les autres éléments majeurs de la propriété intellectuelle à Hollywood, ce n’est pas l’objectif principal ici.

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C'est quelque chose que Marvel Studios ne peut pas se permettre de faire (et n'a pas vraiment besoin de le faire étant donné qu'il est sorti le plus grand film de tous les temps ), et Joker sert presque d'invitation aux autres cinéastes à venir jouer dans le bac à sable de DC comme ils le souhaitent, sans crainte de liens de franchise interconnectés. Imaginer Lynne Ramsay ou alors Karyn Kusama avoir la liberté de faire tout ce qu'ils veulent avec un personnage comme Robin ou Catwoman. Penser à Brad Pitt ou alors Denzel Washington ou alors Frances McDormand être attiré vers un film de DC par la perspective de créer quelque chose de tout à fait unique et de complètement singulier.

Joker était un risque en termes de ton et de note, mais pas incroyablement cher, et il semble avoir payé à pique. Alors que Warner Bros.a d'autres films DC prometteurs en préparation, comme Cathy Yan S Oiseaux de proie ou alors James Gunn S La brigade suicide , J'espère que Joker est le début de nouvelles prises audacieuses, ambitieuses et autonomes sur des personnages emblématiques de cinéastes et interprètes inattendus.