Critique du «téléphone noir»: ne répondez pas à cet appel

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Le Grabber va vous avoir !

  Ethan Hawke dans Le téléphone noir
Image via Universal Pictures

Le téléphone noir était probablement le film d'horreur pour lequel j'étais le plus excité cette année. Basé sur un Joe Colline histoire courte et réalisé par Scott Derrickson , qui a réalisé l'un de mes films d'horreur récents préférés, Sinistre , il semblait avoir tout pour lui. J'étais prêt à l'aimer.

Et pourtant, je ne l'ai pas fait.

Situé en 1978, dans une petite banlieue ouvrière de West Denver, la ville a été assiégée par une série d'enlèvements d'enfants. Fait intéressant, personne ne semble particulièrement terrifié par ces crises. Aucun couvre-feu n'a été installé et personne ne semble changer ses habitudes quotidiennes. C'est bizarrement du fourrage de fond. Peut-être parce que nos principaux enfants, les frères et sœurs Finney ( Maçon Tamise ) et Gwen ( Madeleine McGraw ), ont un père violent et alcoolique et des intimidateurs du quartier à gérer. Ils ne peuvent pas s'inquiéter pour The Grabber ( Ethan Hawke ) - comme les stations d'information l'ont surnommé - en mettant ses pattes sales sur eux.

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Image via Blumhouse

Jusqu'à ce qu'il le fasse. Conduisant dans une fourgonnette noire de marque Abracadabra, The Grabber utilise un bouquet de ballons noirs pour cacher une cartouche de gaz qu'il utilise pour assommer sa victime. Il l'utilise sur Finney alors qu'il rentre de l'école à pied. Lorsque Finney se réveille, il se trouve dans un sous-sol insonorisé, avec seulement un matelas nu, des toilettes, plusieurs tapis enroulés et un téléphone noir déconnecté accroché au mur.

Bien que ce téléphone soit déconnecté, il sonne toujours et à l'autre bout se trouvent les fantômes des garçons qui avaient été kidnappés avant Finney. Ils offrent tous divers conseils sur la façon de s'échapper, mais aucun d'entre eux ne fonctionne. À l'extérieur, Gwen a des rêves vaguement psychiques qu'elle - et la police - espèrent mener à son frère. Ces rêves étaient un cadeau transmis par sa mère, qui s'est suicidée pour ses propres « cadeaux ». Les dons psychiques de Gwen ressemblaient à une réflexion après coup ou à un faux-fuyant sous-développé. Il se sentait chausse-pied dans l'histoire.

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Je vais probablement avoir l'air d'un sadique pour avoir dit cela… mais il n'y avait pas l'impression qu'il y avait un réel danger pour Finney ici. Il passait la plupart de son temps seul, dans ce sous-sol. Le Grabber ne l'a pas touché. Il ne l'a pas menacé. Il est à peine descendu et a fait quelque chose de bizarre ou d'alarmant. Il aurait pu faire une danse bizarre ou raconter une blague déconcertante… n'importe quoi, vraiment. Il n'avait pratiquement aucun contact avec Finney. C'était surtout Finney et les fantômes d'enfants morts essayant de trouver une issue.

En plus de cela, nous n'avons jamais rien su de The Grabber. Je ne parle pas de connaître sa motivation; nous savions rien . Nous ne savons rien d'autre qu'il aime enlever et tuer des adolescents, et il y a un indice au début qu'il a déjà été détenu dans un sous-sol comme celui dans lequel il détient Finney. C'est tout. Si nous obtenons un indice qu'il a été maltraité dans son enfance, je veux en savoir plus, je veux savoir comment cela se traduit par une vie adulte troublée. Comment le masque est-il lié à cela? Pourquoi panique-t-il s'il est supprimé ? Est-il vraiment un magicien ? Pourquoi la couleur noire est-elle si importante pour lui ? Comment choisit-il ses victimes ? Combien de temps les maintient-il en vie ? Quand et comment décide-t-il de les tuer ? Est-ce un meurtre ritualisé ?

combien de films d'exorcistes y a-t-il
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Image via Blumhouse

Il y a très peu de caractéristiques classiques des films d'horreur dans Le téléphone noir. Ils arrivent dans le troisième acte, mais avant ça, c'est beaucoup de... rien. En parlant. Pas de chasse au chat et à la souris. Pas de meurtre. Même pas de suspense. Vous savez que Finney a été kidnappé ; vous savez qui l'a pris; vous savez que les enfants précédents sont morts.

Je dirai que les choses se sont ramassées à la fin, mais je ne veux rien dire de plus de peur de spoiler. Mais mon garçon… c'était une lutte pour y arriver.

Évaluation: C